Jour 18 Terradillos de los Templarios - Sahagun 14km

J'ai décollé ce matin avec Serge, après avoir fait un coucou à mon amour sur le net.
J'ai eut la bonne surprise de recevoir un texte érotique de sa part, la coquine! je garde ça pour moi, désolé. :))
Le pied n'est plus enflé même si il fait encore mal, mais je continue à allure réduite afin de le ménager, une tendinite qui évolue mal peut laisser des sequelles permanantes, en plus de m'empécher d'aller plus loin.
Le compte à rebours a commencé hier quand on a dépassé la moitié du chemin, on est à un peu plus de 350km de Santiago.    
Maintenant on dirait que j'ai changé d'état d'esprit le chemin est rendu mon mode de vie, je l'ai intégré, je m'y sent chez moi, j'y passe d'une pièce à l'autre, je visite ses jardins en y marchant, je commence à me sentir de la famille, une paix nouvelle s'installe, fini les défits, les quêtes ou recherches de logement, tout arrive maintenant de façon naturelle , un peu comme quand ça fait longtemps qu'on est quelque part , on est en confiance, le chemin me guide maintenant, il est devenu un allié protecteur qui met sur ma route tout ce dont j'ai besoin.

Arrivée à Sahagun, tôt en matinée, je ménage mon pied en raccourcissant les étapes pour quelques jours, de plus j'avais pris de l'avance sur mon horaire de voyage, je ne veux pas arriver trop d'avance.
J'ai pris une chambre à l'auberge municipale "Cluny" 4 E, installée dans une ancienne église, c'est immense et très beau, en bas il y a une salle de concert où des musiciens se pratiquent.



Tantôt j'ai quitté mes deux copines de Shawinigan, Francine et Christianne ainsi que Juan, un Espagnol très gentil qui marche avec elles.




















Mon pied est de mieux en mieux, le rhume est fini, le moral revient en grande,de plus le soleil est magnifique avec un petit temps frais, je suis chanceux, je n'aurais pas souffert de la chaleur comme je l'espérais.
Je vais essayer de me trouver un chandail car la suite risque d'être encore plus froide.
C'est fou comment d'avoir dépassé la moitié du trajet donne une toute autre dimension à ce périple, on a l'impression de redescendre la montagne à gravir, tout semble plus simple.
Sérénité..c'est le mot que je cherchais tantôt.







                                                                              
 
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